Le Brian Jonestown Massacre à Brest, c’était tout ça.

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La Carène remplie. La première partie qui est le plus mauvais rip-off franchouille des Black Angels. 80% du public qui a écouté 2 morceaux du Brian Jonestown Massacre dans sa vie. Le merchandise moche. Les vieux avec presque plus de cheveux. Les jeunes avec beaucoup trop de cheveux. Ceux qui s’habillent bien. Ceux qui s’habillent mal. Les bikers. Les hipsters. les ringards. Les familles. Les potes pas vus depuis longtemps. Les connards évités depuis longtemps. L’ambiance kermesse. Le public ravi. Les mecs qui slamment. Les mecs qui chantent « Na Na Na ». Les mecs qui applaudissent. Les mecs qui s’imaginent que le moment est idéal pour un mosh-pit. Le mec qui faisait son malin à lancer des bières sur la scène avant de se prendre une mandale. Joel qui s’en branle définitivement de tout.

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Le guitariste qui est un mélange entre William Reid et Norbert Krief. L’autre guitariste qui est un mélange entre Alber Elbaz et Andy Milonakis. L’autre guitariste qui est un mélange entre Ian Brown et un nain. L’autre guitariste qui est un mélange entre Eddie Vedder et un mec qui se fait chier. Le batteur qui est un mélange entre Patrick Carney et Beck Hansen. Le bassiste qui est un mélange entre un bassiste et une gonzesse. Anton qui est un mélange entre rien et rien. Les mélodies super belles. Le light show super beau. Le son puissant. Les morceaux mous. Le seul mec sous MD du concert qui manque de se faire taper environ 10 fois par 10 personnes différentes. Le rappel. Le roadie du groupe qui remballe tout, tout seul. Le roadie du premier groupe qui se la joue. Le mec du groupe à qui on file de l’herbe parce qu’il cherche de la drogue. Les mecs du groupe à qui quelqu’un a conseillé d’aller faire l’after au Cube À Ressort. Le Brian Jonestown Massacre à Brest, c’était tout ça.

Texte & Photos © Donnie Ka