Phenüm et Darkside Of The Moule (DOTM) s’unissent pour vous présenter un pack comprenant une casquette 5 Panel, 2 stickers et un poster.
Limited edition / 15 copies worldwide disponible sur notre eshop ici.
DOTM se marre bien à brouiller les pistes visuellement en changeant de style à chaque design qu’ils sortent, heureusement les graphiques sont toujours cools (wink wink). Celui-ci représente à fond leur team de vicieux colleurs de stickers. Les yeux exorbités de 3 heures du mat’ fixés sur des nénés luisants en plein Cabaret Sonique. En fait il y a aussi un pure réf’ que personne va voir dans ce design , c’est un peu un clin d’oeil au logo de Genetics, une marque de pompes de skates qui a coulé. Elles tuaient vraiment mais c’était à l’époque où c’était OK de vendre des flip-flops à 150 boules, donc on a jamais pu en porter. Mais ouais, le visu résume bien ce qu’est la Moule. « Drôle de vie », comme on dit.
Après 3 ans d’existence, c’est toujours aussi dur de définir ce qu’est Darkside Of The Moule. Une blague salace? Un compte mixcloud saturé de podcasts qui ressemblent étrangement à des tracks multigenres d’une heure entrecoupés de silences consternés? Un collectif de faux disc-jockeys, vrais passionnés, esthètes improbables, journalistes épileptiques composant leurs reports avec des souvenirs plus que flous mais qui font mouche, burgraves de l’insoumission au brostep périmé et à la turbine dégoulinante de fluo, éminences grises (ou blanches) dans l’ombre de toutes les soirées brestoises? C’est, à l’évidence, un mélange de tout ça. Un rapide tour sur leur page Facebook et la confusion est encore plus grande. Leurs pitchs assassins voire insultants et leurs posts nocturnes en forme d’ode aux oubliés de l’expérimentation électronique, ainsi que leur culture du « bonus track » -consistant souvent en un raga enregistré n’importe comment à New Delhi dans les années 70-les éloignent définitivement de l’avalanche de blogs de chroniques mielleuses qui recouvre la Toile à l’heure actuelle. Toujours irrévérencieux mais toujours honnêtes, liés par l’amour des morceaux « +10/-10 » (plus de 10 minutes, moins de 10 vues sur youtube), ils tentent d’étancher leur soif de bonne « musique technologique » en gardant toujours à l’oeil ce maître-mot qu’est « intégrité ». Et au vu des nombreuses photos de groupies arborant fièrement leurs stickers de la Moule à des endroits qui voient moins le soleil que leurs visages extatiques eclairés par l’alcool, ça n’est pas la seule chose qu’ils gardent à l’oeil.